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lundi 28 juillet 2014

Vacances: 13ème jour (de Montcresson à Montargis)




De la pluie


La nuit a été calme même s'il a beaucoup plu. Nous n'étions pas stationnés sous des arbres aussi, nous n'avions pas à craindre des chûtes de branches ou ce genre de choses.

Au réveil, la pluie avait une petite accalmie, ce qui m'a permis de faire les niveaux du moteur et de préparer le bateau pour la navigation du jour. Hélas, cela n'a pas duré car lorsque nous étions entrain de déjeuner, la pluie est tombée en abondance.

En vérifiant l'autonomie des batteries,  je me suis rendu compte que nous étions à 75% de décharge, ce qui n'est pas bon. Pas alarmant, mais il ne faut pas descendre davantage. Aussi, en dehors du frigo, nous avons coupé tout ce que nous pouvions coupé en attendant que je démarre le moteur.

Au revoir Montcresson


Nous avons quitté notre stationnement de Montcresson au PK40 à 8h50 et nous avons navigué vers le nord à environ 1500 tr/mn. La pluie tombait et le ciel était noir de nuages d'orage mais il ne faisait pas froid.

Au bout de quelques dizaines de minutes de navigation à l'abri dans la timonerie, j'ai décidé de la replier car comme je suis grand, je suis obligé de me baisser pour voir le canal et cette position, lorsqu'elle est prolongée, est particulièrement inconfortable.

Aussi, j'ai donc piloté à l'air libre comme les autres jours, la seule différence étant que j'avais une parka sur le dos pour éviter d'être trempé trop vite.

Une série de quatre


Nous avons donc descendu les deux derniers kilomètres de bief jusqu'à une série de quatre écluses automatiques (27, 28, 29 et 30), distantes de 4 à 500m les unes des autres. La première est la n°27, celle de Montambert (PK42). Elle a été atteinte à 9h15. Lorsque que nous approchons à quelques centaines de mètres, un capteur détecte le bateau et lance la procédure d'éclusage. Une fois que le sas est vide, ou rempli en fonction de notre sens de navigation, que les portes sont ouvertes, un feu passe du rouge au vert et nous pouvons entrer. A l'intérieur de l'écluse, une fois amarrés, nous n'avons plus qu'à lever une tirette pour que l'écluse se remplisse ou se vide. Une fois arrivé au bon niveau d'eau, les portes s'ouvrent et nous pouvons sortir de l'écluse et poursuivre notre chemin.








Ces quatre écluses automatiques ont été passées relativement vite et sans difficulté. Nous avons eu la compagnie d'un éclusier sur la 3ème mais cela fonctionnait tout seul. Un plaisancier montant est sorti de la 4ème écluse au moment où nous arrivions devant, tout a été bien synchronisé ! :)





Nous avons quitté cette série d'écluses à 10h15: soit une heure pour passer quatre écluses et faire en gros deux kilomètres. Nous avons d'ailleurs franchi l'écluse de Souffre Douleur qui nous avait donné tant de mal en montant. Là, en descendant, nous n'avons eu aucune difficulté avec elle.

Deux éclusières


Il ne nous faut faire que deux kilomètres de plus pour arriver à une écluse manuelle, la n°31 dite Sablonnière au PK46 que nous rejoignons à 10h30. Là, non pas une mais deux éclusières nous attendaient: Michelle dont nous avions vu le bateau stationné un peu en amont de cette écluse, et une jeunette.  
Une fois amarré, j'ai donné un coup de main à cette dernière pour fermer la porte qui était de mon côté tandis que mon matelot discutait avec Michelle. 

En dix minutes, bavardages et bassinée compris, nous étions éclusés et nous reprenions la navigation vers la dernière écluse de notre parcours du jour, normalement, s'il y a de la place au port ST Roch à Montargis où nous voulons nous arrêter cet après-midi.

A 11h05, nous arrivons à l'écluse n°32. Là, c'est un éclusier qui nous accueille et comme à la précédente, je lui donne un coup de main pour fermer la porte qui est de mon côté.
Pfff! elle était d'ailleurs difficile à tourner cette manivelle ! 
Dire qu'il y a des parisiens qui payent des abonnements dans des salles de musculation ! :-D
Dix minutes plus tard, nous prenions le bief de quatre kilomètres qui nous amène à l'entrée de Montargis.




Pause déjeuner


Au bout de deux kilomètres, nous avons décidé de faire notre pause déjeuner et nous avons trouvé un petit bout de berge sous les arbres au niveau du PK50, juste avant les ponts qui enjambent le canal. Le temps de planter trois piquets et d'y attacher le narrowboat, je coupais le moteur. Il était 11h40. Mon matelot changeait de statut et devenait chef-cuistot !

Le temps semblait vouloir s'améliorer, le ciel est toujours gris mais il y a quelques percées ensoleillées. Hélas, avec le vent qui vient du nord aujourd'hui, les nuages ne sont jamais bien loin et masquent très souvent le soleil.

Après le déjeuner, une petite sieste d'un quart d'heure. Pendant la pause, j'ai voulu savoir si ce n'était pas le frigo qui décharge systématiquement mes batterie. Il faut préciser que ce matin, alors que le frigidaire est sur la position minimale (1), j'ai trouvé des glaçons dans la bouteille de lait !Aussi, mon matelot a coupé le frigo pendant la pause et effectivement, contrairement aux autres jours, les batteries ont à peine perdu pendant l'heure de pause... Intéressant et à creuser !

Un peu avant 13h, nous avons repris notre chemin et à peine en route, j'ai du stopper pour laisser la place à un gros bateau hôtel qui arrivait près des ponts. J'étais avalant mais bon, je l'ai laissé s'engager sous les trois ponts successifs et j'ai sagement attendu qu'il passe. 

Le port Saint Roch, bis !


Les deux kilomètres qu'il restait pour arriver à Montargis ont été parcourus en moins de 30mn et c'est au ralenti que j'arrivais au Port St Roch en espérant qu'il y ait de la place. 

Les premiers bateaux, stationnés de façon très avancée dans le virage, me semblait un mauvais présage. 

Le quai était effectivement plein à l'exception d'une place juste avant l'emplacement des bateaux hôtels. Un de nos futurs voisins qui promenait son chien nous a demandé de bien nous serrer à son bateau car il y a un bateau hôtel qui doit venir stationner là ce soir. J'espère qu'il aura assez de place et que nous ne serons pas obligés de quitter cet emplacement tardivement car il sera très difficile de trouver une autre place.

En attendant, on s'amarrait comme si nous allions passer la nuit ici et j'allais prévenir l'éclusier de la Marolle que nous ne passions pas son écluse cet après-midi et sans doute pas demain non plus car la météo a prévu beaucoup de pluie demain. 






Le reste des préparatifs (branchement du câble électrique, reconditionnement de la timonerie, etc.) semble une routine bien huilée maintenant et cela a été fait rapidement.
Pendant que je me détendais un peu à bord et que je discutais bateau avec un voisin de quai, mon matelot est allé faire quelques magasins en ville.




En fin d'après-midi, je suis allé payer le coût du stationnement à la capitainerie (15,80 euros pour la nuit, taxes de séjours incluses). 


De nouveaux voisins


Peu après que mon matelot soit revenu à bord, le Bluegumun bateau anglais, est venu s'amarrer juste devant notre narrowboat.




Il s'agit d'un couple, Charles et Sally, qui vient d'Harrogate. Charles est originaire de Sheffield. Ils voyagent sur ce Piper d'environ 16m qui est magnifique et très récent. Ils possèdent également un narrowboat, Ebony, qui est stationné à Stafford. Une fois qu'ils ont amarré leur bateau, ils sont venus visiter notre bord et nous avons de même peu après. Le couple tient un blog où il retrace leurs aventures.





La TV !


En début de soirée, j'ai rebranché la télévision et remis sur le toit l'antenne TNT que j'ai fixée sur un support magnétique orientable. 




Ben oui! Aujourd'hui, nous sommes lundi et c'est le jour de "l'amour est dans le pré !". L'orientation de l'antenne est très facile, contrairement aux paraboles. Il s'en est tout de même fallut d'un cheveu que nous loupions le début de l'émission car il y avait un faux contact dans cette satanée prise moulée derrière la TV. J'ai du m'en passer et faire un branchement direct sur la TV pour pouvoir être à l'heure !





En résumé: horamètre debnav: 6675,0
                                     finav   : 6679,0
Soit 4h moteur pour 12 kilomètres et 6 écluses
Au total depuis notre départ: 54,5h moteur, 154 km et 53 écluses

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