Oui, hier matin au réveil, le narrowboat Dream On était pris dans la glace !
C'est la première fois que cela nous arrivait dans le port Saint Jacques. Il est vrai que les derniers hivers avaient été plutôt symboliques à l'exception d'une gelée par ci ou par là.
Mais depuis une quinzaine de jours, les températures restent résolument autour de zéro degrés quand ce n'est pas en dessous comme ces derniers jours.
La mémoire du thermomètre de bord, invariablement optimiste, n'annonçait qu'une température minimale de - 5,7 degrés en mémoire. Il a dû faire -7 ou -8°C car pour la première fois, le port entier était pris dans la glace. Nous avions déjà vu une épaisseur de glace se constituer au fond du port mais jamais aussi prés de la Seine. Du coup, lorsque je suis descendu du lit hier matin et que l'assiette du bateau a légèrement changé, j'ai entendu un crissement bizarre sur tribord. En ouvrant la fenêtre, je me suis aperçu que le bateau était pris dans la glace, sur toute sa longueur ! Hélas, à 6h00, il faisait encore nuit et les photos prises n'ont rien donné de probant... dommage !
Ce matin, samedi, c'est reparti !
Les températures sont encore descendues plus bas : il faisait -7,6 °C hier soir. Pas moyen de connaitre les températures de la nuit car le capteur n'a plus fonctionné après cette dernière prise de température. Un problème de pile, mise à plat par le froid.
Nous avons été réveillés ce matin donc par une multitude de bruits de glace brisée : les bateaux de commerce passant sur la Seine faisaient des vagues, qui en entrant dans le port, soulevaient puis brisaient la glace qui enserrait le bateau. Elle s'est cassée en une multitude de plaques, remuant au grée du ressac, se choquant les unes aux autres dans une multitude de bruits, de craquements. On aurait cru un reportage sur la banquise ! L'effet était saisissant.
La glace n'a pas fait peur aux canards et aux cygnes qui sont venus, comme à leur habitude, chercher leur pitance. Ben, le cygne mâle, est entré le premier dans le port, repoussant la glace à grands coups de poitrail.
Les canards, plus légers, ont même pu déjeuner en marchant sur certaines plaques de glace. L'épaisseur de la glace était de 6 à 8mm près du bateau. Elle devait être plus épaisse au fond du port, plus abrité des vagues de la Seine.
Et dans l'après-midi, ce sont les ragondins qui ont fait leur apparition. J'étais un peu inquiet pour eux car, n'étant pas de nos contrées, ils sont plus sensibles au froid et au gel. Mais ils étaient tous là, enfin, les trois que nous avions vu ces derniers temps.
Les températures sont encore descendues plus bas : il faisait -7,6 °C hier soir. Pas moyen de connaitre les températures de la nuit car le capteur n'a plus fonctionné après cette dernière prise de température. Un problème de pile, mise à plat par le froid.
Nous avons été réveillés ce matin donc par une multitude de bruits de glace brisée : les bateaux de commerce passant sur la Seine faisaient des vagues, qui en entrant dans le port, soulevaient puis brisaient la glace qui enserrait le bateau. Elle s'est cassée en une multitude de plaques, remuant au grée du ressac, se choquant les unes aux autres dans une multitude de bruits, de craquements. On aurait cru un reportage sur la banquise ! L'effet était saisissant.
La glace n'a pas fait peur aux canards et aux cygnes qui sont venus, comme à leur habitude, chercher leur pitance. Ben, le cygne mâle, est entré le premier dans le port, repoussant la glace à grands coups de poitrail.
Les canards, plus légers, ont même pu déjeuner en marchant sur certaines plaques de glace. L'épaisseur de la glace était de 6 à 8mm près du bateau. Elle devait être plus épaisse au fond du port, plus abrité des vagues de la Seine.
Et dans l'après-midi, ce sont les ragondins qui ont fait leur apparition. J'étais un peu inquiet pour eux car, n'étant pas de nos contrées, ils sont plus sensibles au froid et au gel. Mais ils étaient tous là, enfin, les trois que nous avions vu ces derniers temps.
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